BIO

L’œuvre de Fany Edwin explore le métissage dans sa richesse mais aussi dans sa complexité. Dès le début de son doctorat en 2010 à Paris, en Art et Sciences de l’Art, elle s’implique dans une recherche proche de l’anthropologie, l’ethnographie ou encore l’archéologie. Son art s’oriente très rapidement vers des sujets qui confrontent la réalité entre le multiculturalisme et le post-colonialisme.Son sujet de thèse la pousse à retracer sa généalogie et parler ainsi de son identité métissée. À ce moment là, un travail de peintures grands formats sur toiles fragmentées se réalise. Naissent alors des lignes, signes, traces et tracés se suivant pour former son empreinte digitale : celui de l’orteil. Ces empreintes marqueront également un début d’expositions successives. En parallèle, elle s’exprime à travers d’autres médiums. Ses travaux s’apparentent en plus de la peinture, à la photographie plasticienne, la vidéo, la performance, l’installation ou encore l’art sonore. Les mises en scène dans ses photographies lui permettent d’insister sur l’image et le sens qu’elle véhicule. Décalées, déjantées, inattendues ou poétiques ses photographies analysent de façon concrète la société dans laquelle elle vit.Fany signe sa première exposition personnelle en avril 2015 en Nouvelle-Calédonie. H-éritage- Erritage ?, retrace un travail identitaire évoquant la transmission des cultures aujourd’hui. Elle souligne ses appartenances à ses cultures en s’appropriant les composantes fondamentales de son histoire – héritage ni-vanuatais et kanak, narrations orales, récits autobiographiques dans le but d’interroger une mémoire tant individuelle que collective. Dans le même temps, la référence à l’identité néo-calédonienne et vanuataise est introduite par des questions relatives aux éléments les plus visibles qui caractérisent les différences ethniques ; le vêtement, les rituels, ou encore d’autres éléments liés au physique ; cheveux, peaux et traits du visage.Enfin elle se consacre aussi à travailler sur des thèmes tels que : les violences faîtes aux femmes, l’homophobie, la famille, la femme et l’Océanie. FANY EDWIN est née à Nouméa en 1984 à Nouméa, où elle vit actuellement.

The GALERIE LECLECTIC submitted from 7th – 25th April 2015 H-ÉRITAGE- ERRITAG ? A personal exhibition of the artist- FANY EDWIN, winner of the Aid To The Exhibition and The Creation 2015.The implementation of Fany Edwin explores the intermingling in her wealth but also its complexity. From the beginning of his Ph.D. in 2010 in Paris she has explored anthropology, ethnography and archeology. Her art is oriented towards subjects which confronts the reality between multiculturalism and post-colonialism.Her dissertation topic pushes to trace its genealogy and speak as well of his identity interbred. At this time, a work of paintings large formats on canvases fragmented is presented. Are born then of lines, signs and traces is next to train its fingerprint: that of the toe. These fingerprints also mark a beginning of successive exposures. In parallel, it is expressed through other mediums. Her work is similar in most of the painting, to the visual photography, video, performance, installation or even sound art. The updates on the scene in his photographs allow him to insist on the image and the meaning that it vehicle. Staggered, wacky, unexpected or its poetic photographs analyze in a concrete way the society in which she lives.It stresses memberships to its cultures by approaching the fundamental components of history - inheritance nor-vanuatais and kanak, oral narration, autobiographical stories with the aim provoke query and memores both individual and collective. At the same time, the reference to identity New Caledonian and vanuataise is introduced by questions relating to the most visible elements which characterise the ethnic differences; the clothes; rituals, or even other elements linked to the physical hair, skins and facial features.This exhibit H-inheriting- Erritage?, retraces this identity work evoking the transmission of cultures today. She hopes to turn leave traces which will enable future generations to know their stories.

Tambour du Vanuatu